Monsieur André FRUITIER
Etait négociant importateur de bois, plus spécialement de bois du Nord qu’il revendait directement aux négociants ou entreprises de la région
En mars 1947 il achète un terrain nu (avant c’était une terre cultivée probablement à Monsieur Lebecque) à Petite-Synthe le long du canal de Bourbourg (actuellement rue des scieries) pour y fonder un « chantier » d’importation, tri, stockage, séchage, négoce et transport vers les clients.
Le siège
social était à Paris(....extrait)
.
Monsieur Claude MAYEUX, continue le développement du chantier qui compte plusieurs établissements dont Montbéliard, un chantier près de Lyon, Boulogne sur Mer, Gravelines dont le port était pratique pour l’accueil des petits bateaux, saint Valérie en Caux
Celui de Petite-Synthe s’étendait sur 8 hectares, et faisait 700 mètres de long.
Dans un hangar était installé une machine à scier les lattes et une machine à abouter (procédé qui consiste à profiler les extrémités des bois afin de les coller bout à bout, et obtenir ainsi des pièces de longueurs régulières, 15m et plus)
Et dans un autre hangar étaient stockés des fenêtres prés assemblées et des panneaux divers comme le formica ou bois de placage. De même un certain commerce était fait de matériaux isolants et des dalles de plafond.(....extraits)
L’entreprise FRUITIER loue ses services de manutention, main d’œuvre, stockage et transport aux établissements DAMS (biographie de Jean DAMS) et son frère Georges étaient également négociants en bois) de même les anciens établissement TRYSTRAM dont le dépôt des bois était aux Docks et Entrepôts rue des scieries)
(précisons qu'il existe encore un chantier de bois : l’établissement BOIS-IMPORT, aux Docks et Entrepôts de Petite-Synthe rue des Scieries)
A la SCIERIE du JEU de MAIL les grumes (jusqu’à 10 tonnes) venaient d’Afrique et de Guyane, étaient sciées et mises à sécher avant négoce, c’était des bois plus précieux comme l’acajou, un bois très dur comme l’azobé, plusieurs espèces de bois rouge et jaune : iroko, sipo, niagon, le méranti était importé en planche, des poutres d’angélique de Guyane, du pin d’Orégon et des poutre de pitchpin, pour caler les bateaux et pour les défenses des quais portuaires et écluses, les constructeurs de bateaux de plaisance achetaient de l’acajou et de l’iroko pour les ponts (....extraits).
En 1952 la scierie travaillait 200 m3 de bois, en 1952 400, en 1960 1500 à 2000 m3Claude
MAYEUX a été maire de Ghyvelde