L’usine CARREL et FOUCHE de Petite-Synthe est construite sur un terrain
de quarante hectares, dont dix construits, le long du canal de Bourbourg,
jouxtant le territoire de Grande Synthe. Sa situation est stratégique
tant pour l’accès au canal que pour la proximité au réseau routier et ferroviaire.

 

La société change plusieurs fois de nom :
SOCIETE DES ATELIERS des DEUX-SYNTHE, VENOT- PESSELIN,
et CARREL-FOUCHE-LANGUEPIN en 1968...etc (extraits).

Les autres usines du groupe étant Le Mans et Aubevoye.

(La maison mère Carel-Fouché-Industries SA
est reprise par le groupe Gec-Alstom, elle ferme définitivement en 1989).

Elle aura employé jusqu’à 400 personnes avant guerre. (extraits).
Une cité ouvrière avait été construite sur le territoire de Grande Synthe
qui porte encore le nom de « Cité des deux Synthe ».

Avant 1940, l’activité principale était la construction de péniches en métal.
 (la dernière a été construite après guerre).

Les tôles, à cette époque, sont rivetées.
Dans les diverses travées de traçage et découpe des tôles...(estraits).
Les péniches, une fois assemblées, sortent, par le côté du hangar au moyen de vérins,
vers le plan incliné et jusqu’à la cale de mise à l’eau.
 
Les péniches construites sont...(extraits).
les mariniers ne parlent-ils pas de leur « Carrel-Fouché »

l'atelier janvier 1949

péniche sur la cale de lancement

  L’usine CARREL-FOUCHE de Petite-Synthe
construit du matériel ferroviaire : châssis et essieux de wagons
et aussi des clous pour traverses de chemin de fer

 

des grues à flèches tournantes,
(ci-dessous, une flèche de 55 m avec son treuil, pour un client de Toulon).

Puis vient la période de la forte demande de l’industrie dunkerquoise
en pleine expansion, avec la construction de Usinor Dunkerque entre autres.
L’usine fabrique alors des ponts roulants,

 des pièces de chaudronnerie lourde comme
 des filtres pour Francolor


un four à sole tournante pour l'Usine des Dunes.


La société CARREL-FOUCHE met au point et construit l’usine TRU
(Traitement des Déchets Urbains) pour la ville de Soisson.

Elle étudie également la construction et la réparation de containers.

Les affaires tournèrent mal avec la fabrication des passerelles
de l’Aéroport de Roissy, dont la construction prend du retard.
et avec l'annulation de la livraison de matériels ferroviaires (crise Franco-Algérienne).
 
L’usine ferme ses portes le 15 avril 1971.